Parmi les juifs israéliens 44% sont des juifs laïques, 36% sont des juifs traditionnalistes, 10% sont des juifs orthodoxes, des juifs orthodoxes (9%). Ces juifs sont retrouvés au niveau de certaines villes comme Bet Shemesh, Jérusalem et Bnei Brak. Au niveau des Israéliens qui sont des non-juifs, 52% sont considérés comme des religieux, 23% sont considérés comme peu religieux, 21% sont considérés comme des non religieux et 4% sont considérés comme étant très religieux. Les juifs israéliens qui sont en dehors du territoire ne sont pas compris dans cette statistique et leur nombre est estimé à 500 000.
En ce qui concerne les arabes israéliens, ils sont caractérisés par leur diversité religieuse et culturelle. On distingue en effet les israéliens arabes musulmans sunnites qui sont près de 1 100 000, les israéliens arabes chrétiens qui sont environs 150 000 et qui habitent au niveau de Nazareth et Haïfa… Il y a aussi les arabes Druzes qui sont au nombre de 133 000 et qui se trouvent au niveau du mont Carmel et de la région Haïfa, les bédouins semi-nomades situés à Beer-Shev’a et qui sont au nombre de 130 000. Enfin il y a aussi la communauté circassienne et arménienne comptant environ 5000 membres, les chrétiens libanais situés en haute Galilée et les Druzes syriens qui sont établis sur le plateau de Golan. La société israélienne a un grand défi qui est celui de la division entre les juifs européens appelés ashkénazes et les juifs non européens appelés juifs non-ashkénazes ou séfarades. En 1959, il y a eu une révolte des juifs provenant des pays arabes contre le gouvernement et la cause de ces soulèvements était la discrimination. Selon Alain Dieckhoff, il y a une discrimination que subissent les juifs non européens sur le plan de l’emploi et du logement. Déjà les séfarades sont relégués au second plan sur le plan géographique, ils sont écartés et cela a un fort impact sur leur insertion professionnelle.